• L'oubliée

    Voilà ma plus longue histoire, finite sur papier et qu'il me reste plus qu'à taper sur Word. Je vous poste le plus régulièrement possible la suite. Laisser des commentaires pour donner votre avis ! 

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             Je le fixe droit dans les yeux .Dans son regard, se reflète le mien, les pupilles d’une couleur si particulière que je ne peux pas y mettre de nom. Ils sont d’un mélange brun-chocolat, vert et bleu. Le tout en spirale au tour du point qui les engobait lorsqu’il n’y a peu de lumière. Par contre, les yeux de mon observateur porte un nom bien particulier, très facile à reconnaître. Rouge. Pas n’importe quel rouge. Un rouge brillant, claire, pur. C’est signe qu’il est repu. Par contre, le cercle noir qui serre cette couleur si facile à distinguer, est un signe que je ne peux que reconnaitre très facilement. Il est en colère. Très en colère. Bien entendu, je sais aussi pourquoi il ressent un sentiment aussi négatif. Il n’a pas pu terminer tranquillement son repas à cause d’un perturbateur. Et ce perturbateur, c’est moi !  

     

               Il est furax. Je le sais puisque ces créatures montrent très rarement leurs émotions, souvent inflexible. Celui qui ce tient devant moi a le visage défiguré par sa colère. Pour n’importe quel humain, c’est signe que dans moins de deux minutes, vous êtes vidés de votre sang. Le meilleur conseil est de fuir même si c’est très rarement possible. De quoi faire peur à n’importe qui. Mais pas à moi. Au contraire, rien ne peut me faire plus plaisir actuellement. Un sourire sadique s’étire sur mon visage. J’aime la difficulté. Une dans lente et dangereuse danse commence. Nous tournons tout les deux autour d’un point fixe. Aucun de nous ne se lâche du regard. Pas un pas n’est de travers. Nous sommes ni trop près ni trop loin de l’autre. Nous épions chacun des mouvements, chaque clignement de cils, chaque respiration de l’autre. Nous savons tout deux que l’un de nous ne sera plus de ce monde avant le lever du jour. Je ne sais pas combien de temps dura cette danse si particulière aux yeux d’un passant. Je ne suis plus réellement consciente de mes gestes. La seule chose dont je suis certaine, est que c’est maintenant qu’il faut que je réagisse. Et que je dois attaquer.

     

                La femme autour duquel nous tournons depuis un moment, allongée à terre, poussa un gémissement, crachant par l’occasion du sang. Celui que j’observe oublie une seconde ma présence, perturbée par sa victime. Alors je lui saute dessus sans ménagement. Je sors de ma manche un pieu bien aiguisé. Je vise son cœur, évitant habillement ses cotes. Il n’a pas le temps de comprendre ce qui lui arrive qu’il s’effondre déjà au sol. Tout doucement, il commence à s’évaporer dans l’air, ne devenant plus qu’une ombre jusqu’à s’évanouir à jamais. Mais je ne prends même pas le temps de regarder le spectacle. Je me penche sur la jeune femme. Il ne lui reste plus longtemps à vivre en temps qu’humaine. Je ne peux plus rien faire pour la sauver. Je lui plante à son tour mon pieu dans son cœur. Elle me regarde avec stupeur, surprise que je l’anéantisse alors que je viens de la sauver. Ce n’est pas une partie de plaisir pour moi mais si je ne le fait pas maintenant, j’aurais le problème plus tard, avec d’autres victimes humaines. J’évite son regard pendant qu’elle s’évanouit doucement. Je me relève et je regarde autour de moi. La maison de celui que je viens d’anéantir est somptueuse. Je fais une petite perquisition avant de rejoindre ma moto, garée dans l’allée. Juste avant de repartir chez moi, je sors mon carnet. J’y note les comptes de la journée : un vampire et une vampire en transformation. Je note la date. Je n’ai pas réussis à avoir leur nom. Dommage… Mais grâce à eux, j’arrive maintenant à 63 pour l’année. Si je veux tenir mon cotat annuel, il faut encore que je tue deux vampires avant la fin de l’année. Il me reste une semaine. Je devrais y arriver.

     

     


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  •           Je suis une chasseuse de vampires. Mais, attention, pas un chasseur de bas étages. Une véritable, une sanguinaire, une pure tueuse de vampire. Chaque année depuis six ans au moins, j’ai un minimum de 65 de ces créatures sous le pieu. Je ne travaille pour personne et j’agis pour beaucoup sans motifs. Ce que je veux, c’est leur faire le plus de mal que possible. J’ai l’aire d’une grosse sadique vu comme ça mais bon, le pire, c’est que j’adore ça !

                Le reste du temps, lorsque je n’arrive pas à en attraper un, je reste chez moi. Je vis dans un petit appartement à Paris. La capitale est le meilleur repère de vampire que je connaisse en France. Ils s’attaquent aux touristes égarés, jamais très prudents Ce sont peut être des monstres sanguinaires, mais ils ne sont pas idiots pour autant. Ils savent parfaitement que s’ils s’attaquent à une personne importante, la plupart des pseudos chasseurs de vampire vont rappliquer. Lors de mes premières années, j’étais de ceux là, moi aussi. Puis, avec le temps, j’ai commencé à les traquer dans les villes banlieusardes, les ruelles sombres. J’ai même atterris une fois dans les égouts ! Je suis devenue une véritable experte dans l’art de la filature, de la reconnaissance des proies et des victimes, des indices et des traces de sang. Si je croise une de ces créatures, elle peut être sure qui ne lui reste pas une semaine à vivre. Au mieux, elle vit encore trois jours plus tard.  

              Je rentre donc chez moi, tranquille. Je retrouve sans surprise mon appartement vide. Après avoir réchauffé un plat de pâte toute prête, je fais les comptes de la journée ; des bijoux de femme aristocrate, une chevalière, deux cartes bancaires (dont je ne connais pas les codes), un bel ordinateur portable qui va finir sur internet avec un jolis blackberry. Le tout avec une liasse de billets d’un montant de 4000euros. Belle prise, plutôt rare. Je ne suis pas une voleuse. Tout cet argent est ma rémunération pour avoir empêcher d’autre personne (plus ou moins innocentes) de mourir dans les jours qui suivent. En plus, il faut bien que je mange, que je pais mon loyer, que je puisse m’acheter des fringues et autre. J’essaie d’en mettre de côté, au cas où je n’ai pas assez le moi prochain, mais pour le moment, ça ne m’a jamais servit. Mais je suis de nature prudente.

             Le soleil se lève et je me presse d’aller me coucher. Demain, je dois trouver une autre prise. Une bonne journée de sommeille est alors de vigueur. Je n’ai jamais rencontré de vampire le jour. Je ne pense pas qu’ils subissent quelques choses s’ils s’exposent à la lumière du soleil. Ce sont des légendes urbaines, comme l’ail et les croix d’ailleurs, inventé par erreur puisqu’ils sortent la nuit pour la seule raison que c’est bien plus simple d’attirer un pauvre humain dans l’ombre qu’en plein jour. Et surtout, comme ils ont une super vision, le soleil les éblouit beaucoup trop. A cause de ça, je dois faire pas mal de concession. Pas de sortie nocturnes en boite, pas de lèche vitrines, les soirées en tout genre. Tout ça c’est fini au prix d’un bonne traque vampirique, une bonne dose d’adrénaline et un supons de frisson. 


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  •  « Anna était allongée sur le sol. Elle agonisait. Su sang séchait autour d’une plaie béate au niveau de son cou. Face à elle, une créature se tenait debout. Elle ne laissait paraître aucune expression, ni sur son visage, ni dans ses yeux. La seule trace de sa précédente action était le sang autour de sa bouche. Une jeune fille de quatorze ans environ tenait contre elle un morceau de bois très pointu. Un pieu. Elle s’avança, et sans comprendre comme, elle enfonça son arme dans le corps de la créature qui ne fit pas un seul mouvement de défense. La jeune fille recula avant de se jeta près du corps de l’agonisante. Une larme glissa sur sa joue blanche. La jeune fille à terre commença à être secouée de spammes de plus en plus violents avant de  retomber sur le sol. Sa peau devenait blanchâtre et ses yeux se voilaient d’un fin voile rouge qui commença à virer au noir. Elle ne disait pas un mot, sa respiration ralentissait. La jeune fille qui venait de s’asseoir près d’elle se pencha sur elle. Elle lui murmura au creux de l’oreille :

    -Je vais te tuer Annabelle.

    -Larina… 

    Sa voix n’était un bruit roque. Larina en avait les larmes aux yeux. Comment une voix si pure, si douce avait elle pu devenir si sinistre ? Elle prit sa respiration. Elle fallait qu’elle la détruise même si elle se détruisait en même tant.

    -Désoler Annabelle. Mais sinon, tu ne seras plus la même. Tu deviendras comme cette créature. Je suis désolée. Mais sache que je t’adore et que je t’adorais toute ma vie.

    -Merci…

    La jeune Larina enfonça le pieu souillé dans la peau de son amie. Celle-ci hurla. Mais Larina continua de toutes ses forces jusqu’à sentir le cœur. Son amie hurla de plus belle  avant que sa voix ne devienne qu’un fin souffle qui disparu dans les airs.

    Larina essuya ses larmes et ferma les yeux de sa meilleure amie. La porte s’ouvrit et… »


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  •         Je me réveille en sursaut. La sueur me colle les cheveux, je suis trempée. Deux larmes glissent sir mes joues. Je les essuie d’un coup sec avant de me lever. Je vais me passer un peu d’eau sur le visage puis sur les bras avant de me rendre compte que cela ne me calme absolument pas. Je choisis de prendre une douche. L’eau glaciale le long de mon corps ne me calme pas et je ressors aussi tremblante qu’avant. Je ne peux pas  aller me recoucher, les images de ce rêve me hantent toujours. J’allume la télé pour me gaver des actualités. Mais le visage d’Annabelle est partout : sur la présentatrice, sur le gars de la météo, sur les soldats sur les malades. Partout. Il faut que je sorte. C’est une question de survie.

                Je m’habille vite fait et je descends dans la rue. L’air froid se saisit et me fait du bien. Je pars flâner dans les rues commerçantes à proximité. Il est environ 16 heures et il commence à avoir de la foule.

                Ça faisait longtemps que je n’avais fait ce rêve. Il ne me manquait pas pourtant et lorsqu’il venait dans mon sommeil, il me reste dans mes pensées. Revoir la disparition des deux personnes qui contait le plus pour moi, c’est à chaque fois très dure. Pourtant, le passé est le passé et je dois aller de l’avant. Il faut que je les oublie. Je ne dois pas me laisser submerger par des pensées comme celle là. Je lève les yeux vers le ciel. Mon regard croise mon reflet dans une vitrine. Sur mon visage, on peut bien voir que j’ai mal dormi. Mes cheveux sont attachés à la va vite, en vrac. Ils sont logs ce qui est gênant car ils volent partout. Petit à petit, je réussis à calmer mes pensées. Je vais partir ce soir à ma chasse aux vampires pour les oublier complètement.  Mais avant il faut que je me change.


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  •                Mon appartement se situe dans un quartier peu fréquenté. A vrai dire, il n’y a que de petites ruelles pavées où peu de personnes ne se risquent. Je vis au dernier étage d’un des immeubles de quatre étages maximum. Lorsqu’on rentre, on tombe sur un couloir couleur chocolat. La première porte à droite, ce sont les toilettes. La seconde, la chambre qui donne sur la salle de bain. La chambre est très simple : un lit simple avec une table de nuit vide à part une lampe de chevet, une commode à trois tiroirs. Dans le premier, des fringues, les seconds, des fringues et des papiers en tout genre et dans le troisième, mon matériel.

                    Le reste de ma chambre est vide. Pas de photos, ni de cadres ou de posters sur les murs blancs et vermillon. Malgré qu’elle soit techniquement ridiculement très petite, elle semble bien plus grande. La salle de bain se résume à une douche minuscule, à un lavabo et un placard.

                     En face de ma chambre donne le salon-cuisine. Les murs sont blanc cassé et brun clairs. Le mobilier se compose d’une télé veille de dix ans au moins mais qui marche bien, un canapé lit, une table basse et une lampe à pied. Toujours pas de décoration inutile. La cuisine est derrière le bar qui sert de séparation entre le salon. Enfin, une cuisine est un bien grand mot pour décrire les deux plans de travail, le minuscule frigo, la gazinière et l’évier qui l’équipe. Je ne me sers pas des placards puisque je n’ai presque aucun ustensile. Juste de quoi assez pour vivre, vraiment que le nécessaire.  Je ne possède pas nul plus de lave vaisselle  mais j’ai un lave linge, ce qui n’ai pas négligeable.  Voilà ce que l’on peut appeler mon ‘’appartement ‘’. Il n’est vraiment pas grand et il n’y a que le stricte minimum mais je sais que cela me suffit amplement car je vis seule en je passe mes nuits dehors et mes journées à dormir. On pourrait croire que je suis qu’une traineuse mais je risque ma vie très souvent.

                 Arrivée chez moi, j’entreprends de me coiffer. Ce n’est pas une mince affaire. Mes cheveux tombent lourdement dans le milieu de mon dos. Ils sont épais et bouclés. C’est déjà délicat pour passer la brosse mais en plus, ils se sont emmêlés pendant ma balade de tout à l’heure. J’ai trop de mal à défaire les nœuds pour la simple et bonne raison que je suis vraiment très très douillette en matière de cheveux ! Je prends mon mal en patience, et le plus calment que possible, je passe mon peigne dans mes cheveux. Mèche par mèche, je les démêle. J’en profite pour me regarder dans le miroir face à moi. Je suis d’une banalité idiote. La peau trop pâle, les iris d’un mélange de couleur, des larges cernes sous mes yeux, des lèvres communes, rien de très extraordinaire. La seule que j’aime chez moi est mes cheveux. Lorsqu’ils sont vraiment bien coiffés, ils tombent en boucles légères dans mon dos. J’ai particulièrement leurs couleur : un blond foncés jusqu’aux pointes qui s’éclaircissent avec des mèches plus claires aussi, une touche de douceur. C’est mon unique atout car je suis une grande perche d’un mètre soixante dix huit environ, je suis ni trop grosse ni trop mince. J’ai des formes normales, bien placées mais sans plus. Je ne me trouve pas très belle. Surtout que je ne fais jamais attention à mon physique  et que je ne me mets jamais en valeur. D’ailleurs, après avoir enfin coiffé mes cheveux, je me fais une tresse serrée et je la regroupe en chignon haut et banal.

                  Mes cheveux enfin rangé –je sais, ce n’est pas très classe comme vocabulaire pour parler de mes cheveux mais que voulez vous !- je m’habille vite fait. Pas toutes en noire comme les espions, ni avec des tonnes de croix et de pieux. Non, je porte juste un jeans bleu foncé, des baskets, un sous pull rouge avec un gilet noir banal. Avec ma doudoune et mon petit sac à dos, je ressemble à n’importe qui. Sauf qu’au lieu du bazar qu’on peut trouver dans un sac de fille, dans le mien, il n’y a qu’un pieu en bois, le même depuis des années. Je ne porte aucun bijou, ni rien d’inutile. Que je juge que je suis fin prête, je pars en direction des quartiers très fréquentés et touristique de la capitale. 


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