• Cette nuit, j’ai réussis à avoir le vampire que je pourchassais depuis un moment. Cela a été dur le tuer car j’ai manqué de glisser plusieurs fois mais après un lutte plutôt longue, j’ai réussis à l’avoir. Je suis rentrée chez moi juste après, fatiguée. On est jeudi et je n’ai pas allumé mon ordi depuis un moment. Puisque je suis rentrée plus tôt, j’en profite pour aller jeter un coup d’œil dans ma boite mail. Je remarque qu’il y a un mail d’un expéditeur qui m’est inconnu.

    « Salut Lara,

    C’est Julian. Je suis sur que tu attendais de mes nouvelles TRES impatiemment. Et voilà, tu as l’honneur de recevoir mon mail. Ne me demande pas comment j’ai eu ton adresse mail, je te l’ai déjà dis,  je ne fais pas un travail d’amateur quand je file quelqu’un.

    Si je t’écris aujourd’hui, c’est pour ‘inviter à une soirée très spéciale. Tu trouveras l’invitation officielle en pièce jointe. Avant de nous y rendre, je t’attends chez moi une heure avant l’heure du début. Tu trouveras mon adresse plus loin dans le mail. Ne te défile pas, je sais que je suis ta seule connaissance, donc ne cherche pas d’excuse inutile. En plus, j’espère que tu te rends bien compte de l’honneur que je te fais de t’inviter à mon bras lors d’une soirée aussi important. Imagine le nombre de personne qui donnerait cher pour être à ta place. Tu remarqueras là mon extrême générosité ! Donc prévois une tenue digne de mon nom.

    Aller, à très bientôt, chez moi,

    le grandiose Julian »  

     Je le savais arrogant et vaniteux mais pas à ce point là. Enfin bon, cette histoire d’invitation officiel m’intrigue plus que je veux l’admettre. Je clique sur le lien que Julian m’a envoyé. Une invitation électronique que l’on doit imprimer s’ouvre. Le fond est beige et l’écriture sobre. Ce n’est donc pas Julian qui l’a écrite.

    « Chère Mademoiselle Lara,

    L’association de charité qui vient en aide en veuve et orphelin de guerre  a l’honneur de vous inviter avec Monsieur Julian à son bal de charité le samedi 11 février 2012 à 19h30 chez sa présidente, Mme Clara. Une participation financière vous sera demandée pour venir en aide à notre association. Une tenue correcte est bien attendue exigée.

    En l’attente de vous recevoir,

    sa présidente, Mme Clara »


    votre commentaire
  • Je suis surprise. Et pas qu’un peu car je suis obligée de me précipiter aux toilettes pour rejeter mon dîner. Etrange réaction pour une tueuse de vampire. Dans ma vie, j’en ai vu des choses dégoutantes à vomir tripe et boyaux. Alors le fait que la lecture d’un simple mail me mette dans un état pareil me choque.

    Je retourne dans le salon, histoire de vérifier que j’ai bien lu. Mais je ne ma suis pas trompée : Julian m’a demander de l’accompagner à un bal de charité. J’ai bien compris qu’il me trouve intéressante et qu’il veut en savoir plu mais de là à m’inviter à un événement aussi important, ça, je ne l’ai pas envisagé une seule seconde.

    Une fois le choc passé, je commence à paniquer. Quelle tenue vais-je mettre ? Je ne possède aucune robe ou de tenue potable pour ce genre d’endroit, pour un bal… Une séance shoping s’impose. Mais cette fois ci, ce ne sera pas via internet. J’irais dans l’une des nombreuses boutiques que me propose la capitale. Et comme nous sommes vendredi 10 et qu’il est cinq heures du matin, la nuit va être courte. Et si j’allais dans les boutiques du golden triangle ? Olala, j’men sens plus moi ! Mais pourquoi pas ?

     

    Pour info, le golden triangle de Paris, 
    c'est le quartier où se trouve toutes les boutiques,
    les hôtels, ect de luxe. C'est dans le secteur des champs-elysée. 
    Je précise que pour aller faire les boutiques là bas,
    il faut avoir de l'argent (et beaucoup!)

    votre commentaire
  •  La séance shopping commence sur les coups de onze heures. Il y a déjà foule. Je n’ai pas choisi le quartier le moins fréquenté de Paris non plus. Je me trouve sur l’avenue où se trouvent toutes les grandes boutiques de prêt-à porter de Paris. Ici, la robe la moins chère avoisine les cents euros. Pour s’acheter le moindre vêtement, il faut voir un mari riche ou venir d’une famille de célébrité. Sinon, il faut chasse les vampires. Mais ce genre de clientèle est plus rare.

    Les premières heures sont longues et sans intérêt. Le scénario est le même n’importe où je rentre. Des vendeuses trop maquillées et trop fausses me sourient et me demandent si elles peuvent m’aider. Je vois bien dans leurs regards ce qu’elles pensent réellement de moi : que je suis une pauvre fille qui s’est perdue dans un monde de paillettes et de mode que je n’atteindrais jamais. Alors elles me présentent des modèles affreux mais qu’elles ne jugent pas chère. Dans ces moments là, je m’éclipse et je passe à la boutique suivante. L’ennui est mortel. J’ai donc choisi de m’arrêter manger. Je recherche un restaurant pas trop snob et je passe devant les vitrines que je regarde d’un œil rapide. Je passe devant la septième boutique. Je m’arrête. Je recule. Devant mes yeux, sur un banal mannequin, se trouve LA robe. Avec un L et un A majuscule. Je crains une hallucination. Pourtant, elle est bien réelle. 


    votre commentaire
  • Ni une, ni deux, je pousse la porte du magasin. Dans la boutique, les vendeuses sont comme les autres. L’une d’elle s’approche et me dit :

    « Puis-je vous aider ? avec un sourire on ne peut plus forcé.

    -Oui. Je veux cette robe, lui répond-je en montrant le mannequin.

    -Mais Mademoiselle, je ne pense pas que… 

    -Je ne vous demande pas vos pensées ni vote avis, je vous demande cette robe. »

    Elle est vexée. Elle montre trop facilement ce qu’elle pense. Ce n’est pas très pro !

    « Je vais la chercher en réserve. Votre taille ?

    -36.

    -Très bien »     

    Elle s’en va, l’air pincé, la tête haute. Elle ne pensait pas que je suis aussi dure en affaire. Ce n‘est pas parce que j’ai vingt ans et que je porte un jeans avec des baskets que je ne peux pas porter une robe aussi belle de leur boutique. Une autre jeune femme s’approche, ma robe sous le bras. Elle me semble plus sympa et son sourire plus vrai.

    « Excusez moi mais ma collègue a du s’absenter. Je suis à votre disposition.

    -Merci beaucoup.

    -Je vous laisse vous changez. Je reviens dans une minute. »

    Elle m’indique les cabines et je m’y rends au pas de course. J’ai hâte d’enfiler cette merveille. J’espère juste que je ne gâcherais toute la splendeur de cette tenue magnifique. J’enlève vite fait mes fringues. Je passe ce qui va être très probablement ma robe de bal. La douceur du tissu m’enivre. Je sens mon corps me revêtir de soie argent jusqu’à la pointe de mes pieds. Je me retourne vers le miroir. La beauté de la vision me coupe le souffle. Le col en V gris argent met en valeur ma poitrine. Les bretelles fines sont de la même couleur que le ruban du décolleté. Mon dos est entièrement nu. Les bretelles se prolongent tout le long des côtés avant de se rencontrer à la limite de mon dos. Le reste de la robe est argent clair. Le haut est moulant mais elle se desserre après la taille pour devenir une robe longue et droite jusqu’aux pieds où elle s’écarte en douces ondulations. C’est une robe à la fois très simple et très chic. Enfin je crois… En tout cas je l’adore !!!

    « Alors Mademoiselle, l’essayage se  pense comme vous le voulez ? »

    La jeune vendeuse me sort de cette extase que j’ai crée à contempler ma robe.

    «En faite, je ne suis pas tout à fait certaine…

    -Sortez, nous allons voir ça ensemble, me propose t’elle. »

    J’ouvre le rideau. Je n’ose pas faire un pas. En face de moi, la jeune femme hausse les sourcils en écarquillant les yeux sous l’effet de la surprise. Plus loin dans le magasin, j’aperçois une cliente de la riche bourgeoisie parisienne (du style qui se promène avec son caniche sous le bras de peur qu’il se salisse les pattes) qui s’arête pour me regarder fixement, ce qui est très impolis tout de même !

    « Je suis si affreuse que ça ?? m’inquiet je.           

    -Alors, là, vraiment pas ! s’exclame t’elle. Vous êtes superbe !!

    -Vous êtes sure ? Je n’en suis pas certaine…

    -Vous faites erreur. Cette robe est tout simplement parfaite sur vous !! »

    Tous ces compliments, c’est bien trop pour moi. Pas très habituée à ce genre de parole s’adressant à moi, je sens le rouge me monter aux joues. Elle me fait tourner sur moi-même tout doucement. Elle murmure :

    « Parfaite… c’est juste comme il faut. Sobre, chic mais aussi un peu sexy. Comme il faut pour une soirée !! »

    Je ne sais pas quoi répondre. Je me sens de plus en plus mal à l’aise… Bon sang, je ne suis pas aussi belle que ça !!! Certes, cette robe est magnifique, je ne le nierais pas mais de là à me faire autant de compliments, il ne faut pas exagérer tout de même !!!

    « Attendez moi s’il vous plait, je vais chercher quelque chose. Profitez-en pour détacher vos cheveux. »

    Je n’ai pas le temps d’ajouter quoi que se soit, elle s’éclipse sans plus d’explications.

    N’ayant pas le choix, je fais ce qu’elle me demande et je sens mes boucles se déverser sur mes épaules dénudée. J’essaie de les arranger mais c’est vraiment mission impossible ! Ils sont tout emmêlés… Je vois la jeune femme revenir. Elle porte un gilet et des chaussures.

    « Tenez mademoiselle, mettez ça. »

    Elle me tend les chaussures. Ce sont des ballerines couleur argent. Elles sont plates, ce qui n’est pas négligeable puisque je ne sais pas marcher avec des talons ! Et puis je suis bien assez grande comme ça ! Je l’ai mets. Elles sont pile à ma taille.

    « Parfait, commente la vendeuse. Maintenant, le gilet. C’est du cachemire, vous verrez, c’est très doux et donc très agréable à porter. « 

    Je le laisse me le mettre. Elle recule, observe avant de commenter :

    « Non, pas un gilet. Un foulard serait bien mieux ! »

    Et la revoilà repartie. Je ne vois plus où je suis dans ces choix. Très franchement, j’ai plus la sensation d’être un mannequin en  plastique qu’elle habille au grès de ses envi. Mais bon, je me dis qu’elle doit y connaitre quelque chose. Alors je la laisse faire.

    Elle revient une minute plus tard avec un foulard en dégradé de gris. Elle le pose sur mes épaules, l’arrange et le fait retomber sur mes bras. Elle me regarde quelques instants. Je n’ose pas bouger ni même respirer. Elle hoche la tête. Je m’attends à ce qu’elle me dît le prix –qui doit être exorbitant cela dit- mais elle me demande à la place :

    « Excusez-moi, vos cheveux ...

    -Vous seriez quoi en faire ? Parce que là, moi je ne vois pas du tout ! la coupe je. »

    Elle me sourit. Je suis sure qu’elle rêve d’y faire quelque chose depuis tout à l’heure. Elle me fait tourner. Je lui tends mon élastique au cas où elle en aille besoin.

    « Bon, je les vois bien attaché en chignon, avec juste quelques mèche sur chaque côté de votre visage. Pas trop stricte le chignon par contre, ce serait dommage. Juste un chignon enroulé avec des mèches qui s’échappent. »

    Elle joint ses commentaires aux gestes et elle me fait un superbe chignon, laissant quelques mèches onduler près de mon visage. Un coup de laque, je sens que c’est tout simplement parfait. Et un démêlage en règle aussi !

    Je regarde mon reflet sur le miroir. J’ai du mal à croire que je suis bien la même fille qui portait un jean dépareillé et un sweat en entrant devant ce reflet tout de luxe et de beauté. Pour une fois, je me sens belle.

    « C’est…magnifique… Merci !

    -C’est tout naturel ! Je ne vous ai pas demandée mais c’est pour une occasion particulière ?

    -Un bal de charité.

    -Oh !

    - Que se passe-t-il ?!! Ma robe ne va ? »

    Je le savais ! C’était trop beau ! Il fallait que quelque chose cloche !! Je le savais !!

    « En faite, on ne porte pas de robe serrée comme la votre à un bal.

    -Ah … »

    Je suis dépitée… C’était vraiment trop beau pour être vrai…

    « Attendez moi, je reviens. »

    Elle part presque en courant. Je reste planter là, sans pouvoir bouger. Tout semble s’effondrer autour de moi. Je ne sais pas quoi faire, debout, dans cette robe si magnifique que je ne pourrais même pas la porter. La vendeuse arrive accompagnée d’une femme d’une cinquantaine d’année.

    « Bonjour Mademoiselle. Je suis la responsable clientèle du magasin. Il y a un problème ?

    - je ne sais pas. Je suis invitée à un bal et j’aurais souhaité porter cette tenue mais à priori on ne porte pas ce genre de robe pour un tel évènement.

    -Tournez vous s’il vous plait. »

    Je m’exécute et je tourne lentement sur moi-même. Je sens son œil critique sur moi.

    « Puis-je vous dire ce que j’en pense ?

    -Je vous en pris.

    -Ce serait une bêtise de ne pas porter cet ensemble, robe de bal ou non.

    -Vous en être certaine ?

    -Oui. Mais si elle est serrée, cette faute vous sera pardonnée très vite.

    -Merci beaucoup ! Je vais prendre l’ensemble.

    -très bon choix. Je vous laisse. Bonne journée.

    -De même.

    -Je vous laisse vous rhabiller, enchaine la jeune vendeuse. Je vous attends en caisse. »

    Je referme le rideau et j’enlève le cœur serré la robe. Je sais pertinemment que je la remettrais le lendemain mais j’ai l’impression de la laisser ici pour toujours. En fin prête, je ressors avec mes futurs achats. La jeune femme m’attend.

    « Je vous trouve parfait dans cette robe. Je n’arriverais plus à la vendre après vous avoir vu avec. Elle est vraiment faite pour vous !

    -Euh… Merci…

    -Voilà vos articles. J’espère vous revoir prochainement. Et bonne chance pour votre bal !

    -Merci beaucoup. »

    Les portes vitrées se referment derrière moi. Le prix est exorbitant mais je pense que mes achats en valent la peine. Pour certain, la robe sembleront bien banale mais à mes yeux, elle est magnifique ! Par contre, elle m’a ruinée et je dois rentrer chez moi le ventre sur les talons car je n’ai pas de quoi aller au restaurant comme je l’avais prévue. 

     

     


    2 commentaires
  • Le retour est court. Je suis aux anges à l’idée que ma robe va éclipser cet arrogant de Julian. Sitôt arrivée, je saute sur mon ordi et je m’empresse de rédiger un mail à celui qui sera mon prochain cavalier pendant que mes pâtes chauffent dans le micro-onde.

    « Julian,

    C’est ok pour le bal. J’arriverais à 19h30 chez toi dès que tu m’auras envoyé ton adresse. Par contre, j’aimerais garder la surprise sur ma tenue jusqu’au bout. Serait ‘il possible –si ce n’est pas trop te demander-de me changer chez toi avant de partir pour le bal ? J’attends ta réponse. A+, Lara »   

    Je lui envoie le mail. La réponse ne tarde pas. J’ai à peine le temps de m’ouvrir une boîte de pâte que j’entends le bruit qui signale l’arrivée d’un mail. Julian m »a joint son adresse et il est d’accord  pour que je me change chez lui. Je suis aux anges. L’après midi me semble très long. Je dois ressembler à une véritable gamine tellement que je suis super impatiente d’y être. Je m’occupe comme je peux : je zappe les chaînes, je surfe sur internet, je mets la musique à fond, je m’ennuie. La nuit est presque tombée lorsque je me rappelle d’une chose ; à un bal, il faut danser… ***** ** ***** !!!!! J’ai complètement oublié ce détail qui risque de me pourrir la soirée. Mais bon, comme je obligée de rattraper mon erreur, je recherche des cours en lignes. Merci internet !

    Me voilà en train d’exécuter une série de pas tous aussi difficile les uns que les autres. Et un pas de change, et un carré femme et un tour à gauche, puis encore d’un pas de change. Mes pieds se mêlent et s’entremêle. Je jure à faire pâlir un marin renfrogné. Je découvre des muscles jusque là ignorés grâce aux crampes que j’ai. Cette séance, aussi honteuse et ridicule, se finit sur les coups de trois heures du matin. Je suis éreintée. Et pourtant, je suis très sportive ! Je ne cherche pas à comprendre mon corps endoloris et vais me coucher. Je tombe comme une masse et le marchant de sable est très rapide pour une fois.     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique