• 2011

    Dans cette rubrique, vous retrouvez tout les textes que j'ai écris en 2011

    -Goth-attitude 
    -I <3 U, Me 2 4ever 
    -L'étoile
    -Rouge sang 
    -Une écolière 
    -Devoir 
    -Une enfant, une falaise 
    -Promesse 
    -Une dernière nuit 
    -Bourgeoise 
     

    Tout les textes présents sur ce blog sont des oeuvres de l'auteur du blog. Toute REPRODUCTION EST INTERDITE sans l'accord EXPLICITE de l'auteur.

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  • La sonnerie retentit dans tout le bâtiment. Les élèves se levèrent en un bruit de chaises infernal. Tous se dépêchèrent de ranger leurs affaires et de partir rapidement car c’était la dernière heure de cours juste avant les vacances d’été. Tous attendaient ce jour-là depuis la rentrée. Enfin il arrivait ! Mais, dans la classe des 3E, une jeune fille prenait tout son temps. Habillée tout de noire, son visage était d’une blancheur inégalable même par les vampires de Twilight. Tout doucement, elle se leva et elle prit son sac de cours. Elle rangea ses affaires sans précipitation, livre par livre. Elle quitta la salle de cour en saluant sa prof et elle rejoignit sa meilleure amie, Christine. Celle-ci ressemblait en tous points à son amie : même cheveux noirs, même vêtements très sombres et même goût pour le gothique. La seule différence était l’excitation qu’elle ressentait pour cette fin d’année.

    « Alors Nicole ? Nostalgique car c’est la dernière fois qu’on est dans le collège ?

    -Non. L’idée de passer mes vacances avec eux me donne des frissons dans le dos. Je préférerais être enfermée au bahut que d’affronter ça.

    -Ils sont si durs que ça ?

    -T’imagine pas ! Ils n’aiment pas mes choix et ils me le font payer chaque seconde de ma vie ! Dès que quelque chose ne va pas, ils me cherchent à chaque fois. Avant, j’étais tranquille dans ma chambre. Mais maintenant, ma chambre, c’est plus ma chambre !!  C’est horrible ! »

    Le son de sa voix était désespéré, suppliant. Elle était réellement paniquée.

    « Ça ira, tu viendras à la maison les jours où ils seront…pires.

    -Merci, t’es vraiment une amie. »

    Elles se quittèrent là-dessus. Nicole avait cent mètres à parcourir pour rentrer chez elle. Ce fut les cents mètres les plus courts de sa vie. Chaque pas lui arrachait un gémissement. La sueur lui glaçait tout le corps. Elle surprit même une larme glissée sur sa joue. Elle était tétanisée. Elle hésitait sérieusement à appeler le 119. Ils devraient comprendre la situation. C’était pour ça qu’ils avaient été créés, non ? Mais elle ne le fit pas.

    Elle arriva devant chez elle. Elle transpirait à grosses gouttes, le visage ivoire. Elle posa sa main sur la poignée, puis l’enleva. Finalement, après quelques respirations dans le but de la calmer, elle réussit à ouvrir la porte.

    « Nicoooooooooooollllllllllllllllllllllllleeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!Ma petite Nini !! Alors comment tu vas, ma chérie ? Le collège ?? En faite, on a refait ta chambre ! Le noir, c’est tristounet. Par contre le rose, c’est hyper mimi et surtout avec plein de froufrou !!! Tu vas adorer !! Comme ça, ce sera comme le reste de la maison !! Chérie, la petite vient de rentrer de l’école !!

    -Ma petiote !!! Mais c’est qu’elle est toute triste !! Viens faire un gros bisou à ton papounet !! Aller ! Viens faire un bisou à ton papa chéri adoré que tu aimes de tout ton cœur !! Ma chérounette, fais pas ta timide !!! Lilou, viens faire écouter ta chanson à ta sœur !!

    -Grrrrrrrrraaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnndddddddddddeeeeeeeeeeee soeeeeeeuuuuuuuuuuuuuurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!! Écoute-moi !! C’est sur l’air de l’île aux enfants dans Casimir !! ‘Voici venue l’heure où ma sœur rentre de l’école, dans la maison tout’rose, c’est tous les jours le printemps ! Le temps joyeux des ‘tites filles heureuses, la maison tout’rose, oui, c’est un paradis !!’

    -T’as vu Nini ? C’est super !

    -Génial ma petiote !

    -Nicole, un câlin ! »

    La gothique s’effondra. C’était encore pire qu’elle se l’imaginait. A genou, elle hurla :

    «Auuuuuuuuuuuuuuuuuuussssssssseeeeeeeeeeeecccccccccccccoooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »

     

    Voici le texte original qui a inspiré un pièce de théâtre qui sera joué au mois de juin, dans ma troupe de théâtre. Et entièrement écrite par moi !!!! J'espère que vous aimez parce que je me suis éclatée à l'inventer !!! 
    En tout cas, je remercie ma meilleure qui m'a donné la fin car sinon, ce serais très sadique !!

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  • Grace se tenait face à lui. Il était imposant avec ses épaules larges et ses muscles saillants. Il la regardait avec ses petits yeux noirs. Avec sa mâchoire carrée et ses cicatrices de guerre, il aurait pu faire peur à n’importe qui. Mais pas à elle. Cela faisait un moment qu’il ne l’impressionnait plus. Elle le regardait droit dans les yeux pour lui montrer l’effet qu’il lui faisait.  Il leva sa main et il la frappa. Le bruit de la claque résonna dans tout l’entrepôt. Elle ne hurla pas comme il l’espérait. Elle releva la tête et elle continua à le regarder droit dans les yeux. Il se mit à la frapper avec plus de force. Les gifles pleuvaient et les coups de pieds l’assaillaient de toutes parts comme si plusieurs personnes la frappaient. Pourtant, il était seul. Elle tomba au sol. Il continua à la boxer. Il lui arracha les cheveux, lui enfonça ses ongles noirs dans la peau. Il chercha à lui faire baisser le regard mais elle continuait à le regarder droit dans les yeux. Il la gifla avec violence. Sa tête heurta le sol. Le sang commença à se rependre. Il lui tenait la tête au sol, rendant impossible de le regarder. Mais Grace ne sentait pas la douleur. Elle voyait, face à elle, allongée contre celui qu’elle avait aimé de tout son être, Maxime. Le simple fait de le revoir la ramena quelques heures plus tôt. L’homme était venu la chercher alors qu’elle rentrait du lycée. Il l’avait forcé à la suivre jusqu’à cet entrepôt. Sur le moment, elle avait eu peur. Mais Maxime était là et il l’avait rassurée en lui disant qu’il la sauverait. Mais l’autre l’avait tabassé et maintenant, il était mort ou mortellement blessé. Pendant ce qu’on pouvait appeler un combat, elle lui avait hurlé combien elle l’aimait. Quand elle l’avait vu tomber, elle avait accouru vers lui en pleurant toutes les larmes de son corps. Elle l’avait supplié de rester, de ne pas la laisser mais il était trop tard. L’autre l’avait relevée et il avait commencé à la frapper.

    Maintenant, c’était elle qui allait mourir. Elle le sentait, elle le savait. La sonnerie du portable de l’autre avait retentit. Il était partit, la laissant seule. Mais de toute façon, elle ne se relèverait pas. Elle regarda Maxime. Elle remarque sur son front un I, <3 et un U. Alors il l’aimait réellement, ce n’était pas qu’une amourette d’adolescent. Une larme glissa sur sa joue, se mélangeant au sang de ses plaies. Alors, elle fit comme lui. Elle plongea son doigt dans son sang qui l’entourait de plus en plus. Elle inscrivit sur son décolleté que l’autre lui avait arraché lorsqu’il la frappait, me 2 4ever. Le dernier R se terminait par une ligne courbe. L’homme revint. Grace rassembla son courage et lui demanda pourquoi. Il partit dans un rire sonore et il lui hurla à la figure : « Entre citées, on ne peut pas s’aimer ! » avant de lui donner un coup de pied dans la nuque de la jeune fille. Sa tête tourna et la dernière chose qu’elle vit :

    I love you. Me too forever

                                      

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    j

     

     

     

     

     

     

     

     

    J'ai écris cette nouvelle suite à une agression qui a eu lieu au moment où j'ai écris ce texte juste parce que deux jeunes s'aimaient mais que cela ne plaisait pas un certain d'une cité, l'un d'eux a été agressé mais il est heureusement pas mort. Là je vais un peu sur les extrêmes mais je ne comprends pas pourquoi, parce qu'on ne vient pas du même endroit,qu' on n'ait pas le droit de s'aimer. Mes nouvelles me servent aussi à faire entendre ce que j'ai à dire. Ce n'est pas la seule injustice que je constate mais il fallait que je m'exprime sur celle là.

     

    Pour bien comprendre  I<3U me 2 4ever, prononcez le en anglais. <3 = love.

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  • Marion prit sa tête entre ses mains. Les murs tremblaient et de la poussière lui rentrait dans la bouche. La sueur lui collait les cheveux. Une larme glissa sur sa joue. Elle se ressaisit et elle se mit debout. Elle essaya de marcher jusqu’à la porte mais la bâtisse bougeait trop. Pourtant, elle réussit tant de bien que de mal à sortir de la maison. Mais la rue ne lui offrit pas plus de sécurité qu’à l’intérieur. Les bombes éclataient au hasard, détruisant tout sur leur passage. Marion entendait  les hurlements des gens terrifié dans leur cave. Dès les premières notes stridentes des sirènes, ils s’étaient réfugiés dans leur sous-sol. Et maintenant, ils mourraient probablement asphyxiés. Ils n’avaient pas voulu qu’elle entre, pensa Marion. Bien, mais maintenant, ils en payaient le prix. Malgré les circonstances et le fait qu’elle n’était pas sauvée non plus, elle ne put s’empêcher d’avoir un petit sourire aux lèvres.

    La maison où elle se trouvait quelques minutes auparavant venait de s’effondrer, et avec le souffle, Marion tomba par terre. Ses mains étaient en sang, de même que ses genoux. Elle rassembla son courage et elle se releva. Portant sa main au cœur, elle attrapa un morceau de tissu, qu’elle arracha d’un mouvement brusque. Elle le jeta au loin, avec méprit. Elle marcha en titubant  vers la lumière du jour, loin des flammes. Elle était en larmes. Sa peur lui nouait le ventre. Elle voulait survivre mais elle ne savait pas si elle y arriverait. La chaleur était de plus en plus insoutenable. Les bâtiments brûlaient et s’effondraient autour d’elle. Tout à coup, un immeuble s’écroula à quelques pas devant elle. Maintenant, elle était coincée. Les flammes lui léchaient les pieds. Elle pleurait. Elle hurlait. La douleur était insoutenable. Elle tomba à son tour. Les flammes l’enveloppaient. Son corps ne tient plus et son cœur lâcha. La dernière chose qu’elle vit fut le début de ses malheurs. Une étoile de David, tamponnée du mot JUIF, brûlant dans les flammes de la terreur nazis

     

    Bon, j'ai écrit cette histoire parce que la période historique que je trouve la plus intéressante  est la seconde guerre mondiale mais j'avoue que je trouve ce texte assez spécial.

    A vous de juger.

     

     


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  • Madeleine avait huit ans. Huit années qui n’avaient pas été des plus heureuses. Elle avait perdu sa grand-mère qui l’avait élevée jusqu’à sa mort. Les parents de Kilian, son meilleur ami, l’avaient gardée jusqu’au retour des parents de la fillette, un an après. Le père de la petite travaillait aux Etats-Unis et le temps de faire le trajet fut long. Mais peu de temps après le retour de ses parents, le meilleur ami de Madeleine perdit la vie avec ses parents. La petite fille avait six ans. Et maintenant, à ses huit ans, ses parents mouraient à leur tour.

    Suite à ces décès troublants, le policier de brigade Matthieu, reçut la fillette dans son bureau pour l’interroger et pour constater ce dont la petite était au courant.

    La gamine portait une robe noire. Ses longs cheveux roux étaient retenus par un ruban de la même couleur que sa robe. Ses grands yeux verts brillaient mais ils avaient l’expression d’un adulte.

    « Assieds-toi, commença Matthieu.

    -Papa, il a été tué par un assassin, le coupa la petite. Il y avait plein de sang autour de lui. Et sa tête était plus loin du corps. Il n’a pas crié. Il est juste tombé. Par contre maman, elle a beaucoup crié. Ça m’a fait mal parce qu’elle criait aigu. Je n’aime pas les gens qui crient. L’assassin non plus parce qu’il y a eu un grand bang ! Puis plus rien. C’était le silence et j’aime bien le silence. Tu m’écoutes ? »

    Le policier, tout d’abord surprit par ce que disait la jeune fille, écouta attentivement car certains détails pouvaient être intéressant. Il hocha la tête.

    «C’est bien. Kilian et ses parents ont aussi été tués. Pour eux, ça a été facile. Un coup de poignard pendant qu’ils dormaient et le tour était joué ! Pour mamie, l’assassin l’a juste poussée dans les escaliers. La vieille est morte sur le coup.

    -Comment tu sais tout ça ? Tu as vu l’assassin ? Tu peux me le décrire ?

    -Il n’aime pas qu’on pose des questions. Mamie, Kilian et papa ont posé des questions et ils sont morts. Mais je vais te répondre comme même. L’assassin est petit et il a les cheveux roux et long qu’il attache avec un ruban. Quand il s’approche de sa victime, il sort son couteau et la dernière chose que sa victime sens, c’est le métal froid et rigide de la lame contre son cou. Et la dernière chose qu’elle voit, ce sont les yeux rouge sang de celui qui le tu. »

     

    En disant cela, la voix de l’enfant devient de plus en plus grave. Matthieu vit, tétanisé, la gamine monter sur son bureau. Et la dernière chose qu’il sentit fut le métal froid et rigide de la lame contre son cou. Et la dernière chose qu’il vit fut les yeux de la fillette, rouge sang. 

     


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    Elisabeth tombait. Elle flottait dans les airs, les membres mous, qui semblaient partir dans tous les sens. Elle voyait le ciel s’éloigner de plus en plus. Les nuages blancs étaient flous. Elle ne pleurait pas mais elle ne souriait pas non plus. Elle espérait qu’elle ne retournerait pas dans sa chute. Elle ne voulait pas voir le sol se rapprocher sous elle. Au moins, dans le ciel de ce mardi, elle arrivait à se représenter le visage souriant de Lucie devant l’école. Sa fille, comme d’autre, avait fait sa rentrée ce matin. Elle revoyait le sac bleu de la jeune écolière. D’ailleurs, il était aussi bleu qu’aujourd’hui. Soudain, Elisabeth sentit une larme s’envoler avec elle. Qui allait s’occuper de Lucie ? Elle était si jeune, six ans à peine. Qui allait lui dire que sa maman était tombée au milieu des cendres ? Elisabeth voyait dans sa chute voler les cendres autour d’elle. Il semblait neiger. Pourquoi neigeait-il le jour de la rentrée ? Plus elle tombait, plus elle entendait les gens hurler. Le ciel s’était assombrit à cause de la poussière, de la fumée. Elle voyait dans le lointain le lieu d’où elle avait sauté. Elle était si fière d’avoir été à cet endroit au moins une fois dans sa vie. Elle se rappelait de la vue époustouflante. Elle avait juré à Lucie de l’emmener voir ce lieu si magique. Une autre larme s’envola. Elisabeth voulait toucher le sol en ne pensant qu’au visage souriant de sa fille. La vie était si injuste. Aujourd’hui, qui devrait n’être qu’un jour de rire et de joie, ce jour rendait une enfant sans père orpheline. Qui se souciera de son enfant ? Pas ses parents, dans tous les cas. Ils avaient renié  leur fille le jour où elle leur avait annoncé qu’elle était enceinte. Et qui dira au père de sa fille que celle-ci avait besoin d’elle ? Dire qu’Elisabeth avait hésité à rester auprès de son enfant pour ce jour très spécial. Si elle l’avait fait, elle ne serait pas en train de tomber. Le sol, elle le sentait, se rapprochait dangereusement. Elle se remémora une dernière fois le visage de Lucie. Elle murmura le nom de sa fille. Le sol la percuta. La dernière chose qu’elle vit fut le dernier sourire de son enfant au milieu des deux tours enflammées, ce bien triste jour de Septembre.

     


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