•      Arrivée chez moi, je me couche immédiatement. Je suis fatiguée que je ne me doute pas que je vais m’endormir rapidement. Mais c’était sans compter mes souvenirs que je voulais oublier mais continue toujours à ma hanter. Je revoie les visages de Larina et d’Anna, je réentends leurs rires et je ressens sur mes doigts leurs sangs qui coulent de leurs blessures mortelles.  Mais ce n’est pas tout. Aussi surprenant qu’il puisse en paraître, le visage du garçon qui m’a agressé. Je vois ses yeux danser, ses anneaux brillés et ses mains sur mon cou. Sa voix résonne au fond de moi. C’est lui l’élément déclencheur de ce flot de souvenir. Je le hais mais une envie incompréhensible de le revoir me prend. J’ai juste envie de le voir, de lui parler. Pourquoi ? Pourquoi cet idiot m’attire autant ? Finalement, le noir se fait devant moi et je sombre dans un sommeil sans rêve.

                Je me réveille le soir tombant. Mais je ne suis absolument pas reposée. Mes paupières tombent malgré tout mes efforts pour rester éveillée. 


    votre commentaire
  •              Finalement, j’ai eu besoin de trois jours pour m’en remettre. Trois jours où je n’ai fait que dormir. Encore et encore jusqu’à être enfin en forme. Pour oublier tous ce que j’ai vécus ses derniers jours, je choisis d’aller chasser le vampire ce soir.

                 Je me prépare aussi simplement que d’habitude. Dans mon sac, je range mon pieu. Le temps est clair mais il a neigé la veille. Le sol est affreusement glissant et lorsque je sors de chez moi, je manque de glisser  sur une plaque de verglas. Mais mes réflexes n’ont pas changés et j’arrive à me rattraper de justesse.

                Je me dirige dans le quartier des Champs-Elysées. Sur la plus belle avenue du monde, il y a un agroupement inhabituel de personne. Déjà qu’il y a énormément de personne en temps normal, il y a là tellement de gens que la route est fermée. Serais-ce une manifestation, à 11 h 30 du soir ? Ca me parait complètement improbable. Mais non. C’est lorsque j’ai finis de galérer comme une malade, au milieu de cette foule compacte qui ne bouge pas d’un pouce que je comprends la raison de ce rassemblement. En faite, je comprends lorsque tout le monde se met à s’embrasser à se souhaiter la bonne année. La bonne année ? Déjà ? Alors, on le 1er janvier 2012 ? Bah, j’ai absolument  rien vu venir sur le coup ! Nouvelle résolution : rattraper mon retard en tuant un vampire de plus cette année. Mais, je sens au fond de moi que la soirée s’annonce plutôt bien. Le soir du nouvel an, les créatures de la nuit sont de sortie. Aussi bien fêtards que les alcooliques ou les vampires. Je réussis enfin à sortir de la foule pour me rendre dans les ruelles qui me sont désormais habituelles.

                Même si le gros de la soirée se déroule dans l’avenue, certains viennent se perdent ici pour diverse raison. Un plateau repas en argent pour toutes les créatures malfaisantes. Les rues sont très mal éclairées et j’ai du mal à me repérer. En plus, le bruit des fêtards m’empêche de me concentrer sur une proie potentielle. Je me balade depuis un moment lorsque j’entends des bruits près d’ici. Je m’y rends au pas de course.

    « Oh non ! Pas toi ! »     

    Je ne l'avais vu venir celle là ! (17)

     


    votre commentaire
  • Devant moi se trouve le garçon de l’autre jour. Toujours les cheveux argents, toujours avec des boucles au bord des oreilles, toujours son airs arrogant. Rien n’a changé, je le déteste toujours autant.

    « Moi aussi je suis content de te revoir. Je ne te souhaite pas une bonne année puisque tu vas mourir avant l’aurore. Prends ça comme un honneur, mourir sous mon pieu. »

                Sur ce il partit dans un rire qui sonnait trop faux, la tête renversée en arrière. J’ai cent fois le temps de le tuer mais je ne lui ferais pas ce plaisir. Par contre, la jeune vampire aux cheveux roux flamboyant, qui portait des vêtements tellement extravagant qu’on pouvait que se retourner sur son passage, à très bien comprit que pour tuer le garçon, c’est maintenant ou jamais. Un sourire nait sur mes lèvres. Je suis bien tentée de la laisser faire, qu’il meure puis de m’occuper de son cas après mais je dégaine mon pieu et je fonce sur la nouvelle venue, qui pensait attaquer de dos. Celui-ci croit d’ailleurs que je l’attaque et il se prépare à me recevoir. Bien sur, il ne comprend rien que je prends appuie sur le mur pour me propulser au dessus de lui. Et c’est sous ses yeux incrédules qu’un combat qui s’annonce difficile commence.

                L’agresseur n’est pas si jeune que ça et elle se débrouille plutôt bien. Elle esquive toutes mes attaques avec une facilitée déconcertante mais elle recule petit à petit tout de même jusqu’à se retrouver contre le mur. J’ai l’avantage et elle le sait. Le seul problème, c’est qu’elle ne me laisse pas facilement l’anéantir. Elle se défend tant de bien que de mal et mon pieu l’efflore à peine. Le garçon aux cheveux argent me regarde. Je sens ses yeux posés sur mon dos et sur chacun de mes mouvements. Pour tout dire, je n’en ai absolument rien à faire. Il peut me toiser autant qu’il le souhaite, cela ne me perturbe absolument pas. En réalité, j’en suis presque fière. Pour la première fois, quelqu'un observe mon style d’attaque. Enfin, d’autres m’ont bien observés mais ils sont tous mort. En plus, j’ai une pointe de satisfaction  car celui qui m’observe est celui qui a osé m’insulter de vampire il y a quatre jours à peine.

                Le vampire me donne un coup de genou dans le bas ventre. Mince, je ne l’ai pas vu venir. Son coup est puissant et je vacille. Derrière moi, j’entends un gloussement étouffé. Il ne faut pas que j’oublie mon objectif premier et je reporte mon entière attention sur le vampire non sans noter de massacrer l’autre imbécile. Elle est toujours contre le mur mais elle a délivré un de ses bars ce qui lui donne un certain avantage. Elle essaye de m’attraper par le cou et je suis forcée de reculer si je ne veux pas qu’elle me prenne dans ses griffes. C’est à mon tour de reculer. Mais, tout à coup, quelque chose –ou quelqu'un- la tire en arrière. C’est le garçon aux cheveux argent. Il la maintient par les épaules et il vient de la faire tomber par terre. Il est sous elle et il la garde à terre. Sa position est dangereuse pour sa survie. Mais je précipite sur le vampire et, après avoir demander son nom – qu’elle refuse de me donner- je lui enfonce mon pieu dans son cœur. Elle s’évapore dans une pluie d’étincelle à la couleur de ses cheveux. Je me relève et je tourne le dos au gamin qui semble être surprit.

     


    votre commentaire
  • « Tu essaieras de me tuer après, s’il te plait. Je note le nom du vampire et je m’occupe de ton cas après.

    -Mais, idiote, elle ne t’a pas donné son nom !

    -Je sais ! Dans ce cas, je note ‘inconnue’ et la date. C’est comme ça que je tiens mes comptes ! (Bon sang, j’ai l’impression de parler à un stagiaire !)

    -Ah ouais, et t’en as combien des victimes ? Quelques centaines d’humains et un vampire ?

    -394.

    - Quoi ?!!

    -394 victimes. Et uniquement des vampires.

    -Impossible !...souffle t’il.

    -J’ai des preuves chez moi mais il est hors de question que je laisse un imbécile de ton genre s’approche de mon appart’ !

    -Ca, j’men fou. Je sais où tu vis. Mais je ne comprends pas que tu tues tes semblables.

    -Comment ça tu sais où je vis ?! Je ne sais même pas ton nom ! »

    Il se met à ricaner.

    « Hé, hé…. Moi, quand je file quelqu’un, je le fais à fond !  Pas comme un amateur. Mais là n’est pas la question. Je dois te poser une question.  Si la réponse ne me satisfait pas, tu passes sous mon pieu.

    -Je t’écoute. Fais vite, tu me fais perdre trop de temps !

    -Voilà. Dis-moi, pourquoi tu tues tes semblables, fille de vampires ? »

    Ah non, il ne va pas si remettre ! Il est bouché ou quoi ??!!!!

    « Je ne suis pas une vampire ! m’emporte-je. Bon sang, tu vas finir par t’enlever cette idée stupide de la tête ! Certes, je ne connais pas mes véritables parents mais les vampires ne peuvent pas avoir d’enfant ! Ils sont morts !

    -C’est là où tu te trompes. Les vampires peuvent avoir des enfants. Biologiques j’entends. Puisque tu as l’aire de l’ignorer, je vais t’expliquer. Lorsque qu’un vampire a une relation sexuelle avec une humain et que celle-ci survie et qu’elle tombe enceinte,  le géniteur doit transformer la femme au septième mois de la grossesse. Alors, elle accouche d’un bébé plus puissant que n’importe quel humain et une fois transformé en vampire, il est très puissant, voir invincible. Par contre, si l’humaine n’est pas transformée, elle meurt et le bébé aussi car il est trop puissant pour une frêle humaine. Et un fœtus ne se suffira jamais à lui-même. Il reste en partit humain.

    -Ton histoire est difficile à croire… Je suis tueuse de vampire depuis six années et je n’ai jamais vu de cas pareil.

    -Tu te dis tueuse de vampire alors que tu ne sais pas une chose aussi élémentaire que ça ? Prend exemple sur un vrai pro.

    -Un pro, où ça ? répliquais-je, vexée.

    -Moi, idiote !

    -Toi ? Un tueur de vampire ? Laisse-moi rire !

    -Crois moi pas si tu veux mais ne viens pas pleurer quand j’aurais détruis ta famille.

    - Ça tombe bien, je n’ai pas de famille. Bon, pour répondre à ta question, j’ignore qui sont mes parents et mes origines. Je hais les vampires depuis que l’un d’eux m’a arraché ce qui m’était le plus précieux. Depuis, je les traque. Voilà. Mais pourquoi insinue tu que je suis une ‘fille de vampire’ ?

    -Les enfants de vampires dégagent une certaine odeur très particulière. Elle est détectable lorsqu’on fait très attention. De plus, ils sont souvent très pâles. Ce qui est ton cas. Je t’ai croisé un jour par hasard et je me suis renseigné sur ton compte.-Tu frime un peu trop pour quelqu’un qui ignorait ma principale activité.

    -Euh….     

     

    Je mets la suite de cette conversation dans un autre chapitre.
    Je tiens à dire au garçon (dont je donne enfin le nom très bientôt !)
    que les hommes se tuent bien entre eux alors pourquoi
    pas les vampires ? J'aurais aimé le faire dire par Lara
    mais j'ai pas réussis à le placer. 

    votre commentaire
  • -Bon voilà, t’es content maintenant. Je ne touche pas aux humains et en prime je tue les vampires. Maintenant, lâche-moi les baskets !

    -Non. T’es bien plus intéressante que je ne le pensais. Je ne vais donc pas te lâcher pour le moment.

    -Pff….Tu m’soule ! Mais bon, s’il ne faut que ça pour te faire plaisir… »

    Il s’en va. Il me tourne le dos. C’est un signe qui montre qu’il me fait confiance. Dire que trente minutes plus tôt, je l’aurais éliminé sans état d’âme. Mais là, j’en suis incapable. En faite, je suis assez impatiente de savoir ce qui va se passer maintenant.

    « En faite, quel est ton nom ? »

    Il se tourne vers moi. Dans la pénombre, je devine ses yeux gris translucides qui me fixent. Son expression a changé. Il n’a plus cet air arrogant et vaniteux. Au contraire, il me fixe avec un certain intérêt et avec… autre chose dont je ne peux pas mettre de nom.

    « Mes parents m’ont nommées Julien mais je préfèrerais que tu m’appelles Julian.

    -Ok

    - Attends-toi à recevoir de mes nouvelles. Salut !

    -C’est ça, à plus. »

    Il se retourne  et il s’en va. Au fin fond de moi, j’ai hâte de s’avoir comment il va me joindre surtout qui je ne lui laissé ni adresse, ni téléphone pour me contacter. J’abandonne….Mais je risque de regarder de temps en temps comme même !      


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique